Eeyou Istchee Baie-James, c’est tout ce que les mots ne peuvent pas décrire : le silence sans fin de la toundra, la taïga à perte de vue, les parfums de la forêt boréale. Peu importe où l’on regarde, on ressent la force et la beauté de la nordicité. Des couchers de soleil sur la baie James aux aurores boréales qui dansent, la nature est lumineuse.
Comment s'y rendre
Distances des villes principales
Le saviez-vous?
À découvrir absolument
S’aventurer dans le Grand Nord, c’est découvrir une culture autochtone unique et des lieux de pêche miraculeuse, ou encore décrocher en nature dans un écogîte.
Culture crie
Les neuf communautés autochtones présentes en Eeyou Istchee Baie-James, entre les 49e et 55e parallèles, témoignent d’une impressionnante capacité d’adaptation à leur environnement. Et ça ne date pas d'hier : les Cris parcourent le territoire de la Baie-James depuis 5 000 ans pour la chasse et la pêche, puis pour la traite des fourrures dès le 17e siècle.
Ils vivent en harmonie avec la nature sauvage de la forêt boréale et de la taïga, plus au nord. Les Cris d’aujourd’hui ont maintenu un lien puissant avec leur mode de vie ancestral, leur culture et leur langue. La transmission des savoirs se fait dans un profond respect des traditions. C’est ce qu’ils veulent partager avec les visiteurs qui viennent à leur rencontre dans cette immensité nordique. Ici, on vit une immersion authentique et inoubliable.
Eeyou Istchee signifie « Terre du peuple » et bonjour se dit whachiya en langue crie.
Pêche mémorable au nord du 49e parallèle
C’est ici que les meilleures histoires de pêche prennent vie. Ce n’est pas pour rien que les pêcheurs s’affichent fièrement avec leurs prises : les poissons sont immenses, tout autant que les sourires de ceux et celles qui les ont capturés. Notre réseau hydrographique compte une multitude de plans d’eau, dont les majestueux lacs Mistassini et Albanel.
Les espèces les plus convoitées des pêcheurs sportifs sont le doré jaune, le grand brochet, l’omble de fontaine et le touladi. Pour un séjour bien orchestré, on va de préférence dans une des pourvoiries, ces établissements en forêt prévus pour la pratique de la chasse et de la pêche. Ou encore dans les réserves fauniques gérées par la Corporation Nibiischii, où vous aurez accès à des sites de choix pour pratiquer le camping et la pêche. Quand voyage de pêche rime avec voyage de rêve...
Le lac Mistassini est le plus grand lac naturel d’eau douce au Québec.
Les Écogîtes du lac Matagami
On a un bon plan pour vous aider à décrocher de la frénésie urbaine : un séjour aux Écogîtes du lac Matagami. Véritable lieu de ressourcement entre lac et forêt boréale, le site propose un bon dodo réparateur dans une yourte ou un petit chalet aménagé de façon écoresponsable. Une fois bien installé, c’est le temps de se (re)connecter à la nature environnante.
On aime particulièrement l’atelier d’initiation à la récolte de champignons sauvages parce qu’il se termine par la préparation et la dégustation de nos récoltes. On peut aussi faire des excursions d’interprétation des plantes (comestibles, carnivores, médicinales, etc.) et d’observation des animaux : ours, orignal, castor, lynx, caribou et bien d’autres. Le soir, le ciel s’offre en spectacle; on n’a rien d’autre à faire que d’admirer les étoiles scintiller et les aurores boréales danser.
La forêt boréale regorge de champignons très prisés : le matsutake, la morille et la chanterelle.