Eh oui, cette région ludique et fabuleuse est juste à côté! On pédale, on grimpe, on marche, on nage. Bref, on s’amuse. Les gourmands se régalent de son délicieux terroir, les sportifs se plaisent à arpenter ses montagnes spectaculaires, et les amateurs d’histoire s’étonnent de constater tout ce qu’on y découvre.

Comment s'y rendre
Distances des villes principales
Saviez-vous que?
À découvrir absolument
Il y a trois façons d’aborder la région selon votre profil. Êtes-vous du type gourmand, hyperactif ou plutôt intello? Quelle que soit la passion qui vous anime, tous les chemins mènent aux Laurentides.
Parc linéaire Le P’tit Train du Nord
Le train n’a jamais sifflé trois fois. Il s’est tout simplement arrêté. Sa mémoire persiste, car on lui a dédié un parc multifonctionnel qui emprunte les 232 kilomètres de l’ancienne voie ferrée.
Il est magnifique ce parc. Parfois rural ou urbain, souvent nature et grandiose (mais jamais racoleur). Il suit des rivières, flirte avec des montagnes, des lacs et des forêts. Ce parc a un p’tit quelque chose de romantique.
C’est le plus long au Canada et le seul qui propose des activités sur quatre saisons.
Les anciennes gares sont festives et accueillent toujours les voyageurs. Elles sont devenues café, auberge, boutique, musée, galerie, atelier de réparation pour le vélo; autant de points de services essentiels pour les visiteurs qui arpentent le parc.
L’endroit est tellement convivial qu’un service de navette est offert aux usagers. On laisse la voiture au point A et nos bagages sont transportés de gîte en gîte. Rendu au point B, on nous ramène au point A avec notre vélo et nos bagages.
Le Chemin du Terroir
Le Chemin du Terroir sillonne les Basses-Laurentides. C’est un des garde-mangers que recèle la vallée du Saint-Laurent.
En chiffres, c’est 226 kilomètres de route gourmande, une vingtaine d’événements succulents, 22 arrêts à faire saliver de bonheur, un musée et deux parcs, car, en bout de route, il faut bien faire une pause pour digérer.
Le vin de glace est fait à partir de raisins vendangés gelés.
On trouve vraiment de tout : de la farine à l’ancienne, des fleurs, du vin à bulles ou de glace, des confitures maison, des pommes sous toutes les formes, de l’hydromel... Érable dites-vous? On vous répond cabane à sucre traditionnelle. Si vous entendez « Dieu du ciel! »? Rassurez-vous, on parle de bières artisanales. Il y a même une « boucannerie ». On y fume des viandes de toutes sortes et concocte des charcuteries maison. Comme on dit souvent : quand l’appétit va, tout va! Bonne route!
La route des Belles Histoires
Tout part d’un roman. On est au 19e siècle. La belle Donalda marie le richissime Séraphin Poudrier, avare et méchant. Vraiment méchant. Sinon, il n’y aurait pas eu d’histoire.
Claude-Henri Grignon, l’auteur, campe ses personnages fictifs dans l’histoire réelle du curé Labelle. Véritable héros, celui-ci se bat pour la construction d’une voie ferrée de Montréal à Mont-Laurier. La survie de sa région en dépend. Voilà la trame de cette route touristique de 284 kilomètres.
Le curé Labelle lui-même aurait dit : « Un jour, les touristes viendront! »
Aujourd’hui, le train a disparu. Il fait place au parc linéaire Le P’tit Train du Nord, une piste multifonctionnelle de 232 kilomètres. Le parc est un peu l’axe vertical de votre aventure.
Les belles histoires dans tout ça? On vous les raconte par l’entremise des musées, des gares converties en café ou centre d’interprétation, des parcs et des ponts couverts, des circuits patrimoniaux, des théâtres et même d’un balado.